Un micro jardin forêt sur le balcon : un minuscule écosystème aux multiples bienfaits

Cette lettre est le 2e épisode de mon 🔭 Carnet de Laboratoire, une newsletter mensuelle où je partage mes explorations.

Comme vous le savez, j’ai beaucoup d’idées et de projets. La plupart du temps, ils ne parviennent jamais à une maturité suffisante pour être partagés.

Je lance tellement d’expériences en parallèle qu’il arrive un moment où je me sens trop submergé. Ou bien, je commence à devenir perfectionniste sur un détail, ma passion diminue, et je suis finalement happé par un autre projet. Ou encore, un problème survient dans ma vie et m’empêche de continuer…

L’une des habitudes les plus intéressantes que j’essaie d’intégrer récemment est de commencer des projets “aussi petits que possible”. Réduire, affiner, simplifier une idée jusqu’à son essence, afin d’en tester la version la plus simple avant d’essayer de la développer davantage.

C’est l’une des raisons pour lesquelles je suis en train de construire une toute petite maison ! C’est aussi la raison pour laquelle nous avons essayé de cultiver un petit jardin sur le toit à Taïwan.

Il y a quelques mois, Magali de Vibre Magazine - une plateforme collaborative en ligne pour réinventer notre manière d’être au monde - m’a invité à écrire sur l’agroécologie.

En suivant cette idée de commencer à faire des choses les plus petites possibles, j’ai proposé d’écrire une série de 4 articles sur la création d’une petite forêt nourricière sur un balcon.

Pour ceux qui ne possèdent qu’un petit balcon, ou celles qui souhaitent lancer une forêt comestible, cette série est une invitation à réduire le concept de forêt nourricière à sa version la plus simple, pour en saisir l’essentiel !

Et, comme vous le verrez dans cette série, je montre que, même à si petite échelle, un jardin forêt peut procurer d’innombrables bénéfices.

1. Quatre principes clés des forêts naturelles que l’on peut imiter sur un balcon

Dans le premier article de cette série, j’identifie 4 grands principes écologiques que l’on peut observer dans les forêts naturelles : le cycle intense du carbone, la captation complète de la lumière, la diversité des plantes, et les perturbations naturelles incessantes.

Le rôle des perturbations naturelles dans les écosystèmes — comme le vent, le feu, les grands herbivores… — est souvent négligé. J’ai découvert son importance en lisant des articles sur le concept écologique de ré-ensauvagement. J’aime beaucoup ce principe des perturbations, précisément parce qu’il nous rappelle la qualité très changeante et dynamique des écosystèmes et de la vie.

Aquarelle représentant l'effet des tempêtes de vent dans le cycle de vie naturel de la forêt.

Une telle liste de principes est toujours un peu subjective. On pourrait identifier d’autres principes écologiques. Par exemple, un aspect essentiel d’une forêt est la capacité des arbres à puiser l’eau et les nutriments en profondeur grâce à leurs très longues racines. Mais on ne peut pas reproduire cela sur un balcon.

Pourtant, comme vous le verrez dans cet épisode, on peut apprendre énormément de choses sur l’écologie en se concentrant uniquement sur l’imitation de ces quatre principes naturels.

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2. Comment et quand planter une mini-forêt potagère sur le balcon, l’entretenir et multiplier les plants ?

Pour créer une petite forêt nourricière, je propose de commencer par une série de 6 légumes.

J’ai choisi des légumes de diverses familles botaniques, de formes différentes, soit vivaces comme les arbres d’une forêt, soit faciles à cultiver ; et aussi faciles à multiplier par divers moyens, grâce aux tubercules, aux bulbes, par bouturage ou avec des graines.

Aquarelle représentant une série de 6 plantes pour créer une mini forêt nourricière sur le balcon.

Dans cet épisode, je vous livre quelques secrets sur la culture de ces légumes, et je vous indique où trouver des légumes pérennes si vous ne les trouvez pas dans les magasins de jardinage.

Une chose que je trouve très puissante avec les plantes, c’est leur capacité à se multiplier. Même si vous m’offrez une graine, une bouture, ou le tubercule d’une belle et délicieuse plante, vous resterez propriétaire de cette merveilleuse plante. Partager une plante avec quelqu’un, ce n’est pas la perdre, c’est la multiplier.

Un peu comme quand on partage des PDFs ! Ou quand on partage de l’amour. Mais pas dans le monde digital ou subtil. Dans le monde physique ! Fascinant.

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3. Observer un minuscule écosystème pour mieux se plonger dans l’écologie, la philosophie, et la spiritualité…

L’une des particularités d’un très très petit écosystème est qu’il est rapidement ennuyeux. N’est-ce pas ? Tout est si petit, si lent, que rien ne semble vraiment se passer.

Cet ennui même est puissant, précisément parce qu’il nous oblige à attendre, à regarder attentivement les détails, à trouver des motifs curieux, des mouvements inattendus. On cherche quelque chose à observer !

Et, en observant de tels détails, on commence à remarquer tant de choses, tant d’enseignements. Dans un grand jardin forêt, avec d’innombrables plantes et processus, des listes de tâches à accomplir, il est plus difficile de trouver le temps de s’asseoir et de regarder les petites choses, les réalités subtiles.

Pourtant, remarquer ces subtilités est la clé pour entrer dans une boucle vertueuse et sans fin vers une compréhension plus profonde et toujours renouvelée des écosystèmes.

Mais ce n’est pas tout.

Comme je l’explique dans ce troisième épisode, je pense qu’un tout petit jardin forêt est aussi un moyen simple de plonger dans la philosophie et la spiritualité. Je ne plaisante pas ! Je crois vraiment que l’observation d’un minuscule écosystème est un outil parfait pour plonger directement au cœur de la spiritualité ! Et c’est ce que je montre dans cet épisode.

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4. Huit utilisations potentielles d’un mini jardin forêt de balcon

Avec un minuscule jardin forêt, on ne peut pas vraiment atteindre une autonomie alimentaire complète. Et cela peut limiter notre motivation à commencer. Après tout, à quoi bon se donner tant de mal si c’est pour récolter 3 tomates cerises et 5 fleurs de chou frisé ?

Photo d'une assiette sur l'herbe contenant une salade colorée garnie de fleurs de chou frisé jaunes.

Pourtant, il existe beaucoup d’autres utilisations potentielles auxquelles on ne pense pas toujours !

Dans un petit jardin forêt, on peut faire pousser des médicaments. On peut choisir des plantes et les organiser de manière à ce qu’elles contribuent à créer un microclimat plus frais sur notre balcon. Au lieu de cultiver de la nourriture, on peut choisir de se concentrer sur de belles plantes et de belles fleurs qui offrent de la beauté aux voisins et soutiennent les insectes urbains. On peut même explorer l’artisanat en faisant pousser ses propres objets !

Et d’autres choses encore que je présente dans ce quatrième épisode…

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Super ! Alors, vous aimerez peut-être lire mon projet de jardin forêt expérimental.

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Lénaïc Pardon
Lénaïc Pardon

Je suis une sorte de chercheur-explorateur. Je suis français, introverti et hypersensible. Je donne beaucoup de valeur à la liberté, la créativité et l’altruisme. Je suis curieux sur à peu près tout, mais j’ai une préférence pour les sujets autour de la sobriété volontaire : permaculture, nature, artisanat, autonomie, philosophie, les mystères de la vie… Plus de détails sur mon travail et ma trajectoire >